Notre simulateur de rentabilité locative en ligne gratuit

Dans le cadre d’un investissement immobilier locatif, la rentabilité apparente peut considérablement différer de la rentabilité réelle si l’on ne tient pas compte de tous les frais liés à l’acquisition et à la gestion du bien. Dans cette optique, se limiter au prix d’achat et au loyer annuel revient à négliger certains coûts qui finiront pourtant par peser sur le résultat final. Le calcul détaillé de ces frais permet de prendre une décision d’investissement éclairée et d’éviter les mauvaises surprises. Comme vous pouvez le constater, Immveo intègre dans son simulateur de rentabilité locative une notion de charges, mais encore vous faut-il les calculer de votre côté en amont. 

Une fois le logement acquis, le propriétaire doit, dans la majorité des cas, régler des charges liées à l’entretien du logement. Pour un appartement en copropriété, les charges peuvent ainsi comprendre les frais d’entretien des parties communes, la rémunération du syndic et l’assurance de l’immeuble. Certaines de ces charges, dites récupérables, peuvent être refacturées au locataire, mais pas la totalité, en particulier lorsqu’il s’agit de gros travaux de rénovation ou de ravalement de façade. Lorsqu’il s’agit d’une maison individuelle, ce sont d’autres dépenses, comme l’entretien du jardin ou la réfection de la toiture, qui peuvent survenir.

Attention également à ne pas négliger les taxes inévitables en tant que propriétaire. La taxe foncière, notamment, peut peser lourd dans certaines communes et doit figurer dans le calcul de la rentabilité (en la divisant par 12 si vous calculez vos charges sur une base mensuelle). 

Sur le plan fiscal, les loyers perçus font l’objet d’une imposition sur le revenu si vous êtes au régime foncier ou d’une imposition spécifique si vous optez pour la location meublée en LMNP. Selon votre choix de régime fiscal, plusieurs méthodes de calcul s’appliquent. Le régime micro-foncier permet un abattement forfaitaire sur les loyers, tandis que le régime réel autorise la déduction précise des charges et, dans le cas de la location meublée, l’amortissement du bien. 

Vous l’aurez compris, l’accumulation de l’ensemble de ces coûts — frais d’acquisition, charges de copropriété, taxes, impôts, assurances, travaux et honoraires de gestion — doit être intégrée au calcul de la rentabilité locative. Sans cette vision globale, le rendement reste un indicateur partiel et trompeur.